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Résistance pour la France. L'écho des républicains

24 octobre 2012

Rétablir la vérité

L’ECHO DES REPUBLICAINS

N° 1

Rédaction : dusselguillaume@gmail.com

 

Rétablir la vérité.

 

Ce document est le fruit de recherches multiples pour dénoncer, à la fois l’acharnement des corps intermédiaires, de la pensée unique et de la  désinformation continue digne de celle existant au temps des soviets et nous savons comment tout cela s’est terminé.

Pour que les choses soient claires et afin de ne pas être taxé d’anti socialisme primaire, je tiens à préciser que nous ne sommes ni de droite ni de gauche et ayant connu la chienlit des années 56-58 ( la SFIO déjà antichambre du PS) nous nous sommes battus continuellement pour le rétablissement d’une République digne de notre pays ( la cinquième) le France. Mon premier vote étant l’élection du Président au suffrage universel.

Nous nous sommes engagés ensuite contre Mai 68, période charnière dans l’histoire, période dont nous ne nous sommes jamais réellement remis avec les conséquence durables et néfastes sur l’éducation, la sauvegarde de nos valeurs, la remise en cause de notre modèle industriel.

Nous avons connus l’élection de 1981 avec le désastre économique qui s’en est suivit. Les périodes de cohabitation n’ayant fait que poursuivre un déclin prévisible par tout français attaché à la grandeur d’un pays dont le rang dans le monde ne cesse de baisser.

Nous pouvons considérer que la seule période volontariste de redressement est celle qui vient de s’achever ( Présidence de Nicolas SARKOZY ) et pour être certain de notre sérieux, les documents qui suivent sont le fait de personnes que nous ne connaissons pas, ce qui est le gage de notre intégrité morale. Nous commencerons par le bilan de la période 2007-2012. Nous avons décidé d’écrire au Président de la République chaque semaine et de vous rendre compte des messages envoyés et des réponses reçus.

Nous sommes preneur de vos remarques et des documents que vous souhaiteriez voir figurer sur ce courrier qui est à diffuser aussi largement que possible.

Nous vous remercions pour votre attention et participation

 

 

La vérité qui ne peut qu’en être qu’une

.
 

 

Sans doute y-a-t-il des personnes qui savent depuis le début, sans état d'âme, pour qui elles voteront au premier tour de l'élection présidentielle.

Peut-être y en a-t-il qui connaissent le candidat idéal. En ce qui me concerne, je ne connais pas ce candidat là. Et j'ajoute que je ne crois pas qu'il existe. La vie, et le monde de la politique davantage encore, est le théâtre de l'ambiguïté.

Il faut tenter pourtant de se déterminer, en conscience.

Au premier tour de l'élection, ceux d'entre nous qui se refuseront à la démission de l'abstention, choisiront tel candidat plutôt qu'un autre, selon des critères qui valent ce qu'ils valent, mais qui leur est propre. Peut-être sera-t-il celui dont il savent qu'il a peu de chances de dépasser les 2 ou 3 % des suffrages.

Ils auront fait ce qu'ils croyaient devoir faire.

Mais il y aura un deuxième tour. A ce moment je sais déjà que je ne voterai pas pour le candidat du parti socialiste, le candidat de l'idéologie démagogique, de celle qui, partisane de la facilité, imprègne les gouvernements de l'Europe depuis des décennies, même quand ce sont des gouvernements dits de droite qui « gouvernent », et ont conduit nos pays, et la France, pour ce qui nous concerne, à une quasi faillite, économique, et morale.

C'est pourquoi au deuxième tour, je me rallierai, au point de vue énoncé dans ce que j'ai décidé de publier sous la rubrique « Tribune ».

Cet article m'a été recommandé par un lecteur du Scrutateur, depuis des années me dit-il.

Il mérite d'être lu avec attention.

Vous pouvez y réagir, en le commentant. Il y a une rubrique spéciale pour cela. Les commentaires signés, quels qu'ils soient, seront les mieux accueillis, parce que les plus crédibles, au moins du point de vue moral.

E.Boulogne.

 

 

 

 

 

 

 

Les résultats de Nicolas Sarkozy

**********

A l’approche de nouvelles élections, il est étonnant d’observer la violence et l’injustice des opposants de Nicolas Sarkozy. Selon eux, il n’aurait rien fait, il n’aurait pas tenu ses promesses. Alors, regardons le travail qu’il a réalisé car, au contraire, j’ai l’impression qu’il a réalisé un travail considérable. Selon Alain Minc en 2010 : "En trois ans, Sarkozy a fait plus que Giscard en sept et encore plus que Chirac qui n'a rien fait en douze".

Qu'en est-il exactement ? J’ai extrait de quelques journaux la liste de ses principales réalisations mais aussi de ce qu'on lui reproche.

Concernant les reproches, j’ai toujours été frappé par la fragilité des accusations. Les critiques m’ont toujours paru futiles, superficielles, inconsistantes. Et elles reviennent sans cesse comme si tous les journalistes lui en voulaient :
- Sa soirée au Fouquet's après la victoire aux élections
- Ses réparties en langage trop populaire 
-
 Le soutien d'un ministre de l'intérieur taxé d'injure raciale

- Ses liens avec des grands patrons
- Son franc parler, sa taille, etc.

Pourquoi cela ? Peut-être parce qu’il dérange par le nombre et l’importance des réformes qu’il fait (celui qui ne fait rien n’est pas critiqué). Mais surtout, je crois, les intellectuels ne lui pardonnent pas d’occuper le terrain des idées qu’ils occupaient depuis 1968. Contrairement à ses prédécesseurs, il dit les choses en toute simplicité, quitte à remettre en cause quelques idéologies sacralisées. Par exemple, sur les sanctions à la jeunesse délinquante, sur l’immigration incontrôlée, sur l’assistanat excessif, etc. L’intelligentsia parisienne ne lui a jamais pardonné de parler de manière décomplexée de vérités qui ne font pas partie de l’idéologie politiquement correcte. Ainsi, toutes les occasions ont été bonnes pour dire du mal de lui. Difficile d’être réélu lorsque tous les médias et beaux parleurs vous attaquent sans cesse comme le faisaient les prêtres de l’Inquisition.

Or quelle est la réalité ?

Au préalable, pour l’honnêteté de mon propos, je dois dire que je ne suis pas un inconditionnel de la droite, j’ai parfois voté à gauche : en leur temps, j’ai fait confiance à Mendès-France ou à Michel Rocard. Si j’étais américain ou chinois, je serais certainement à gauche. Par ailleurs mes travaux personnels sont très nettement progressistes si l’on en juge par les deux livres que j’ai écrits. De plus, je n’ai pas toujours été d’accord avec les décisions de notre gouvernement actuel, par exemple sur la réduction des droits de succession, sur la baisse de TVA aux restaurateurs, sur le manque d’avancée fédéraliste européenne, etc. mais je constate qu’il a accompli un travail impressionnant, non seulement en nombre (931 réformes en cinq ans) mais en qualité. Il s’est attaqué aux réformes difficiles que même Lionel Jospin n’avait pas osé faire malgré une conjoncture meilleure. Et c’est vrai, il a remis la France à l’endroit sur des rails moins idéologiques, plus pragmatiques. C’est en tout cas l’avis de nombreux commentateurs étrangers qui se désolent de nos excès de religiosité socialiste.

On lui a reproché d’augmenter le déficit public. Mais est-ce de sa faute s'il fallait absolument sauver l'économie française suite à la crise des subprimes ? Puis s'il fallait sauver la Grèce pour ne pas engager une spirale contre l'Euro qui aurait été catastrophique pour tout le monde et surtout pour les plus faibles. La crise lui coûte cher car elle l'a obligé à nous endetter lourdement pour ne pas plomber nos emplois.

On lui a reproché d’aider les banques alors qu'elles sont responsables de la crise. Oui, mais sans ce plan de sauvetage les petits épargnants auraient tout perdu et le chômage aurait augmenté au détriment de l'ensemble des Français. De plus, elles ont maintenant totalement remboursé les aides reçues.

On lui a reproché l’augmentation du chômage. Mais la crise n’est pas de sa faute. Au contraire, il a réussi mieux que les Américains, et que la plupart des autres pays européens, à contenir le chômage. Celui-ci ne serait-il pas plus élevé avec des gouvernants de gauche qui, pour l'éviter, auraient dépensé des milliards contre-productifs dans l'assistanat et le dépannage à court terme ? Lui a privilégié le long terme en soutenant l'investissement. C’est courageux car les résultats n’apparaîtront que plus tard et ne lui profiteront pas sur le plan électoral.

On lui a reproché de favoriser les riches. En fait, peu de gens comprennent que son but n'est pas de faire de cadeaux aux riches mais d'empêcher les gens fortunés de quitter le pays et d'investir ailleurs, donc d'avoir suffisamment de gens riches en France pour qu'ils y investissent et créent du travail. Il faut absolument comprendre que la lutte contre le chômage passe par l'existence d’un grand nombre d’entrepreneurs aisés et soutenus dans leurs efforts.

On lui reproche d’être le président des riches. Mais il est au contraire le premier de nos présidents à avoir pris des mesures égalitaires importantes. Ainsi, alors qu’on lui reproche de favoriser le capital et de ne pas le taxer autant que le travail, il a fortement augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%) alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin. C’est passé inaperçu mais ses opposants ont continué à l’accabler d’une image anti pauvres qui continue, malgré les faits à lui coller à la peau.

Même chose pour l’impôt sur la fortune qu’il a maintenu globalement au même niveau mais en sortant seulement les propriétaires de logements dont les valeurs sont conjoncturellement trop élevées du fait de la crise du logement. La baisse de recettes a été entièrement compensée par l’augmentation de fiscalité sur la transmission du capital. Autrement dit, il taxe la transmission de capital plutôt que le capital lui-même, ce qui est souvent décourageant.

On lui reproche d’avoir augmenté son salaire de Président de 30%. La vérité est toute autre. Avant lui, le budget de la Présidence était un mystère, un domaine réservé où les dépenses du président se confondaient avec le budget de l’Élysée. Il a voulu moderniser tout cela et installer la transparence. Il a donc décidé que son salaire serait égal à celui du premier ministre et que les comptes seraient désormais soumis au contrôle de la cour des comptes. Comment comprendre que les journalistes ne nous aient jamais expliqué cela ? Sont-ils si incapables ? Non, plus simplement partisans.

On lui a reproché de ne pas tenir ses promesses. C’est injuste car, non seulement il en a tenu beaucoup, mais il l’a fait dans une situation de crise inouïe que, personne n’avait vraiment prévu avant son élection.

En fait comme on est en crise, tout le monde se plaint et, comme il faut un bouc émissaire, on l'accuse naturellement de nos difficultés. Curieusement, au lieu de parler de "ce qu'il fait", les médias passent leur temps à parler de lui, de sa manière, de ses intentions cachées, de son omniprésence, de ses petites phrases, etc. Pourquoi parlent-ils si peu du contenu, autrement dit des vraies questions ?

Alors justement regardons ses résultats. Ils sont impressionnants.

Des réformes qui vont marquer le pays en profondeur et qui sont un véritable progrès de notre démocratie (elles sont courageuses car les cinq premières réduisent son propre pouvoir de président) :

- La possibilité de recours individuel devant le conseil constitutionnel
- Modification de la constitution et Réduction des pouvoirs du Président de la République au profit du Parlement et des citoyens
- La limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République
- Nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l'ordre du jour de l'Assemblée, leur permettant de mieux contrôler le gouvernement
- Réunion annuelle des deux chambres réunies à Versailles pour entendre le Chef de l’État
- La loi de représentativité syndicale qui les renforcera tout en favorisant le dialogue social.
- L'autonomie de l'Université réclamée depuis 1968 par P. Mendès-France, leader de la gauche. Même imparfaite, elle met à bas le tabou de l'égalitarisme et sera porteuse de fruits sur le long terme.
- Réforme des collectivités territoriales que depuis 20 ans aucun gouvernement n'avait réussi
- Réduction du nombre d’élus avec la création des conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
- Redéfinition des cartes judiciaires qu'aucun gouvernement précédent n'osait faire
- Ouverture de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature aux personnes qui veulent mettre en cause le fonctionnement de la justice jusqu’à même sanctionner des magistrats
- Redéfinition de la carte des villes de garnison que personne n'osait faire
- Redéfinition de la carte hospitalière
- Mise en chantier de la modernisation du Grand Paris
- Rapprochement des policiers et gendarmes sous la même autorité, d’où une amélioration de 50% d’élucidation des crimes et délits
- Création du service civique volontaire (15 000 jeunes engagés pour 45 000 demandes en 2011 et 75000 en objectif 2014)

Des résultats innombrables, et parmi les plus importants (pour ne pas lister ses 931 réformes) :

- La réforme des retraites. Il fallait la faire. Nécessairement impopulaire, aucun des prédécesseurs n'avait eu le courage de l'affronter mais tous la disaient indispensable et urgente.
- Mise en place du service minimum lors de grèves de secteurs publics
- La suppression de la taxe professionnelle (impôt imbécile selon F. Mitterrand)
- Effort considérable et sans précédent en faveur de la recherche et de l'Université ; et aussi le triplement du crédit d'impôt qui soutient la recherche des entreprises et permet un afflux de capitaux privés vers l'enseignement supérieur
- La suppression de la publicité à la télévision publique : les Français gagnent 20 minutes par jour
- *Revalorisation du salaire des enseignants (équivalent à un 13° mois) en contrepartie de leur réduction en nombre
- Réduction de la délinquance –17% ; des homicides –40% ; des atteintes aux biens – 28% ; de la délinquance de proximité – 40% ; et aussi de la mortalité routière
- Hausse de 20% du budget justice avec 1300 postes supplémentaires – Création de 9400 places de prison – Plusieurs mesures pour éviter les récidives (peines planchers, rétention de sûreté, traitements préventifs…) – Recouvrement des avoirs illégalement acquis par des condamnés, etc.

 


- Meilleure maîtrise de l’immigration (32 000 reconduite aux frontières de clandestins, naturalisation en baisse de 30%, 300 000 contrats d’intégration signés depuis 2007, etc.)
Emploi
- *La relance de l'économie par l'investissement et non par l'assistanat comme dans le passé qui ne donnait que des apaisements à court terme mais des affaiblissements économiques graves à long terme

- *L'aide à l'industrie automobile, industrie capitale et vitale pour l'économie française
- *La réduction de 160 000 fonctionnaires dont la pléthore plombent notre économie. Contrairement aux apparences, cette mesure est la plus efficace pour l’emploi
- Création du statut d'auto entrepreneur qui s'avère un grand succès
- Création de 2,5 millions d’entreprises durant le quinquennat avec soutiens renforcés et simplifiés
- Amélioration de la flexibilité de l'emploi avec la rupture contractuelle
- Les demandeurs d’emploi ne peuvent plus refuser plus de deux offres d’emploi valables sans risquer de perdre leur indemnité
- *Développement de l’apprentissage au lieu de forcer des jeunes à suivre des études secondaires qui ne leur servent à rien
Agriculture
- *Quatre mesures phares en faveur de l’agriculture ont permis aux agriculteurs de dépasser la crise et d’envisager plus sereinement l’avenir et à 7000 jeunes par an de s’installer

- Maintien de la PAC au niveau européen
- *Allègement des charges sociales sur l’heure de travail agricole qui passe de 12,81€ de l’heure à 9,43 payé par la taxe sur les sodas de 0,02€ par canette.
- *Amélioration des retraites agricoles (création d’un minimum, revalorisation, extension au conjoint)
Logement
- Encouragement de la construction (loi Scellier, pass foncier, prêts à taux zéro doublés) 

- Construction au total sur le quinquennat de 2 millions de logements dont 600 000 logements sociaux contre la moitié seulement entre 1997 et 2001
- *Modération des loyers par la modification de l’indexation
- *Instauration du droit au logement opposable (34974 ménages ont pu être relogés après recours)

 

Assistance
- *Augmentation de 30% du budget de logement des Sans abri qui est passé à 1,13 milliards

- *Annoncés en mars 2010, onze établissements de réinsertion scolaire fonctionnent désormais (cent cinquante élèves de 13 à 16 ans ont rejoint ces structures, 9 autres sont prévus en 2011)
- *Forte augmentation des bourses et des logements pour étudiants
- *Création du RSA (1,9 millions de foyers aidés – mais surtout, il n’est plus aussi intéressant qu’avant de ne pas travailler
- *Revalorisation de 25% sur 5 ans l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse
- *Création d’un prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes augmentent
- *Assouplissement des accords d’intéressement des salariés aux fruits de leurs entreprises

Économie (chiffres selon l’Insee)
- Augmentation de 4% du pouvoir d’achat des Français durant le quinquennat

- Et diminution de 1 million du nombre de personnes qui gagnent moins de 15 000 € par an

J’ai repéré d’un * les mesures ci-dessus à fort impact social ou favorables aux chômeurs. On voit qu’elles sont nombreuses et contredisent radicalement l’idée d’un gouvernement pour les riches.

En politique étrangère :

- Efficacité dans le choix de la méthode (traité de Lisbonne) pour résoudre la crise européenne due aux référendums négatifs en France et aux Pays-Bas
- Leadership de la France dans la résolution des multiples crises européennes. Même si le poids financier de l’Allemagne restait majeur, c’est toujours lui qui fut initiateur, moteur et entraîneur.
- Efficacité dans la gestion du conflit en Géorgie où il assura l’indépendance géorgienne
- Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Côte d’Ivoire
- Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Lybie
- Retour de la France dans l'Otan
- Création du G20 où son volontarisme fut décisif. Cette instance empêchera peu ou prou les facilités du chacun pour-soi en matière économique et réduira les risques de chaos mondial en augmentant la possibilité de prises de décisions internationales.

 


- Meilleures relations avec les États-Unis, l'Angleterre, la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil…
- Signature de nombreux grands contrats dans de nombreux pays
- Engagement acharné en faveur de l’Euro
- Gestion imaginative et énergique de la crise
- Ses qualités d'intelligence, de courage et d'esprit de décision sont largement reconnues par des chefs d'État étrangers           

En politique intérieure

- Il a gouverné sans drame et assuré la paix, la justice et le respect des libertés et opinions.
- On peut dire que globalement il a gouverné au centre
- *Il a intégralement maintenu notre système de protection sociale.
- *Il a fait preuve d’une grand esprit d’ouverture (comme jamais auparavant) en nommant des opposants à des postes majeurs comme la présidence du FMI en 2007, la présidence de la commission des finances, la cour constitutionnelle et la présidence de la cour des comptes
- Il n'a calé sur aucune réforme qu'il croyait juste malgré des grèves et manifestations importantes pour les Régimes spéciaux et l'Université. Il a reculé sur la réforme des lycées avec Xavier Darcos mais il l’a réalisée avec Luc Chatel. A l'occasion des retraites, il a rétabli le fonctionnement de la démocratie grâce à sa fermeté devant des millions de manifestants qui, enfin, replace la légitimité des décisions à sa vraie place : le parlement. Il en a eu le courage alors qu'il était tellement plus facile de céder (comme l'ont toujours fait avant lui Balladur, Chirac, Jospin …)
- *Il n'a pas taxé nos transactions bancaires comme Angela Merkel en Allemagne
- *Il a garanti les crédits des banques, énorme décision qui a stoppé net la panique des épargnants au point qu'ils étaient prêts à vider leurs compte, ce qui aurait été un pur désastre 

            Autres résultats

- Réunion des Assedic et de l'Anpe, pour l’efficacité.
- Fusion réussie entre les services des impôts et la comptabilité à Bercy (qui avait même fait tomber un ministre socialiste)
- *Remise de la France au travail par diverses mesures d’encouragement.
- *Changement des règles de la grande distribution et mise en place d'une autorité renforcée de la concurrence.
- *Refus d'augmenter nos impôts.
- *Délais de paiements raccourcis aux entreprises.
- *Aide aux PME par les contribuables qui veulent alléger leur ISF
- *Aide aux associations d'utilité publique par les contribuables qui veulent alléger leurs impôts

            Chantiers en cours où sa volonté permet d'espérer

- *Lutte (en pointe des autres États) contre la spéculation, l'excès de puissance des Hedge funds et les paradis fiscaux qui seraient une vraie réponse à la crise mais qui ne peuvent se réussir sans accords internationaux très difficiles à obtenir.
- *Courageuse mise en place cependant de la fameuse taxe Tobin pour freiner la folie des transactions financières
- *TVA anti délocalisation de notre industrie
- Militance pour la mise en place d’une règle d’or assurant l’équilibre constitutionnellement de nos comptes.

 

En conclusion.

 

Un dirigeant politique se juge sur ses réalisations. Alors, même si on n'est pas d'accord sur certaines d'entre elles, ce qui est inévitable, on doit reconnaître l'importance du travail réalisé.

La première question à se poser quand on vote pour un homme politique est de savoir s'il joue pour lui ou pour son pays. La liste impressionnante ci-dessus (et le courage qu’elle a nécessité) oblige à reconnaître qu'il travaille pour la France et pour ses concitoyens. Sinon, il en aurait fait beaucoup moins et sa popularité serait plus élevée.

Ses réalisations permettent de dire qu'il est le meilleur des hommes d'État que nous ayons eu en France depuis longtemps. Doué d’une grande intelligence, il comprend très vite. Il a un grand pouvoir d’entraînement. C’est un leader. Dans les situations difficiles, c’est lui qui comprend le plus vite ce qu’il faut faire, et qui, de l’avis des autres chefs d’État européens, sait trouver le chemin des décisions difficiles. Le sociologue Marcel Gauchet lui reconnaît une grande habileté tactique, une vraie volonté politique, un sens poussé de l'opinion et de ses propres insuffisances. Ne dit-il pas lui-même :"Mon meilleur ennemi, c'est moi-même". Même s'il n'est pas toujours parfait, tout le monde reconnaît largement son énergie, son efficacité, sa connaissance des dossiers et surtout, car c'est la vertu la plus rare en politique, son courage.

Voilà, j’ai tenu à faire cette clarification car, quelles que soient nos tendances politiques, il serait dommage de perdre le bénéfice du meilleur chef d’État que la France ait eu depuis longtemps.

Jean Marichez - 19/2/2012, (habitant de Montmélian depuis 1994,
chercheur à l'Ecole de la Paix de Grenoble et a priori plutôt à gauche).

 

http://www.lescrutateur.com/article-tribune-les-resultats-de-nicolas-sarkozy-par-jean-marichez-99864702.html

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22 octobre 2012

Lettre au Président du 22 Octobre 2012

Monsieur le Président,

 

Vous venez de vous prononcer à Dakar pour une « réparation » du crime que fut l’esclavage. Ce mea culpame paraît discutable dans la mesure où l’esclavage se confond avec l’histoire de l’humanité et non pas avec l’histoire de France, comme le montre un expert de ce sujet:

« L’esclavage est une période de l’histoire universelle qui a affecté tous les continents, simultanément parfois, ou en succession. Sa « genèse » est la somme de tout ce qui est advenu pendant un temps indéterminé dans divers lieux. La traite africaine des esclaves vers le Maghreb, puis en Europe, qui est à l’origine de l’esclavage en Afrique noire, n’a fait que prendre la relève des traites qui duraient depuis des siècles en Asie, sur le continent européen et autour de la Méditerranée. Les Slaves ont fourni leur contingent de « slaves », les Esclavons, d’esclaves, nos ancêtres les Gaulois vendaient régulièrement leurs captifs d’Angleterre aux Romains, les Vikings en capturaient et en vendaient au long de leurs cabotages. Pirates musulmans et chrétiens se capturaient mutuellement… L’esclavage était amorcé depuis longtemps et il faudrait, pour l’expliquer en Afrique, en expliquer l’apparition sur le continent euro asiatique. Pourtant c’est paradoxalement en Afrique, le dernier des contingents ayant fourni la traite, que l’on cherche encore une explication originelle à l’esclavage. »Claude MEILLASSOUX Anthropologie de l’esclavage le ventre de fer et d’argent –PUF 1986.

Ce n’est donc pas la France, par la voix de son président, qui devrait se repentir, mais l’humanité toute entière. Quand « Matignon » annonce que sont à l’étude les « moyens de réparer l’esclavage », à quoi pense-t-on? A réparer l’histoire de l’humanité depuis les origines ? Je doute que le budget de l’Etat, avec son déficit de 5,2% du PIB, y suffise…Bref, au fond, ne faudrait-il pas tout simplement, dans cette logique, se repentir d’être des hommes?

Ajoutons que ce repentir français à propos de l’esclavage est d’autant plus étrange que la France a été le premier pays de l’histoire du monde à abolir ce fléau, par décret de la Convention du 27 avril 1794, montrant ainsi l’exemple, avant même le décret du 4 février 1848 de la Seconde République, rendant cette abolition définitive. Napoléon Ier, la Restauration puis la monarchie de Juillet et la Seconde République ont à plusieurs reprises interdit « la traite négrière ».

 

Qu’il y a-t-il derrière votre idéologie de la repentance? La haine de vous-même bien sûr, la haine de la nation, la haine de la France. On efface les victoires, les moments de gloire, de grandeur et de réussite mais on s’invente, on se fabrique des crimes à soi, des crimes odieux dont on s’accable avec délectation pour mieux s’auto-détester. Comment ensuite, accepter d’appartenir à un pays aussi coupable ? Dès lors on encourage la dissolution, la fragmentation, les particularismes, le repli identitaire, au détriment de la communauté nationale. La repentance exacerbée est un moyen détourné, dissimulé, masqué bien entendu, de se débarrasser de la France en catimini. Elle ouvre la voie à la division et à la discorde civile, préparant ainsi de futurs malheurs.

Je ne peux pas vous féliciter. Vous entrainez derrière vous une horde de gens trompés et aveuglés. Vous voulez vous repentir, c’est votre problème pas le notre et je n’accepte pas que vous puissiez parler de ce sujet en notre nom Ce n’est pas cela la France. Réveillez-vous !!

Je vous laisse méditer la citation de Tacite :« Ubi faciunt solitudinem, pacem appellant », ou si vous préférez, « Où ils ont créé le désert, ils appellent cela la paix. »

Dans l'attente de vos réponses, je vous prie d'accepter l'expression de mes hommages respectueux.

 

Preuve d’envoi

Merci de votre message,
Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.


Présidence de la République,
Le 22 octobre 2012

14 octobre 2012

Lettre au Président du 14 Octobre 2012

Monsieur le Président,

 

En d’autres temps le Chef de Cabinet Adjoint du Président de la République avait le respect des français qui écrivent en répondant dans des délais normaux.

 

Autres temps autres mœurs puisqu’à ce jour vos services n’ont pas encore daignés me répondre. Sont-ils trop occupés à gérer la correspondance de votre concubine ? Ou sont-ils trop occupés à gérer les copains socialistes qui doivent faire le siège de votre cabinet connaissant votre tendance à ne jamais prendre de décisions cohérentes pour notre pays. Se comporter en petites créatures arrogantes et stupides est bien la preuve que rien ne fonctionne correctement depuis bientôt six mois. Que ces gens, que je méprise autant qu’ils me méprisent, aient enfin le courage de comprendre que leur fonction n’est pas de s’engraisser sur le dos des français mais d’être à leur service. Intellectuellement j’ai bien peur que ce langage ne leur soit complètement abscond.

 

Mais revenons-en à nos moutons. Pour paraître un tant soit peu érudit, je relis mon histoire de France et oh ! miracle j’ai étudié à nouveau le parcours du Roi Louis XV. Quelle ressemblance. Comme vous il était appelé par un petit nom bien charmant (Louis le Bien Aimé). Comme vous il avait une maîtresse (entre autre) issue de la classe financière. Comme vous il se faisait donner des leçons de politique (voir le livre « La frondeuse ») et comme vous il était obligé de subir les dérapages de langage, l’orgueil démesuré et en un mot le manque d’éducation de celle-ci, se vantant, selon les écrivains de ce livre d’avoir été la maîtresse d’hommes politiques de droite. Vous, étant homme de gauche. Il ne manque plus que le centre lieu sublime de la création. Pendant ce temps, votre silence assourdissant est la preuve de la justesse de votre surnom « Flamby 1er ». Je me permets, maintenant, de vous donner mon sentiment sur tous vos discours qui sont insipides, bourrés de contresens, sans aucune vision d’avenir pour ce pays et relayés par des Ministres sans compétence.

 

La Présidence propre est, à ce jour, rattrapée par des affaires financières peu ragoutantes, votre Ministre de la justice se gardant bien d’activer les sanctions prévues par les différents jugements.( je tiens à votre disposition la liste mise à jour le 21 Septembre 2012 des socialistes condamnés). Mais cela doit être, comme le reste, passé à la trappe puisque les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les écoutent.

 

Mais, cerise sur le gâteau, je vous recommande de vous pencher sur le conflit d’intérêt très grave entre l’association ANTICOR (dont je me permets de vous rappeler qu’elle est porteuse de la plainte contre le Président SARKOZY) et votre Ministre de la Justice puisque celle-ci en est la marraine et n’a pas eu l’honnêteté de démissionner de cette fonction le jour de sa nomination au gouvernement. Où est l’impartialité de la justice dans ces conditions d’autant que depuis votre arrivée au pouvoir cette officine a obtenu des faveurs de l’administration fiscale qui en d’autres temps lui avait été refusées. Mains blanches dites-vous !!!! Encore un mensonge…..

 

Où en seront nous dans six mois et peut être moins en raison des épreuves qui vous attendent ? Que ferez-vous quand le peuple exaspéré descendra dans la rue ? Pas le peuple bobo syndicaliste protégé mais le peuple, le vrai, celui qui est horrifié par votre décision de faire voter la loi sur le mariage gay. Facile pour vous qui avez toujours refusé ce sacrement mais pourriez-vous pour une fois penser aux autres, à la majorité des français qui sont sans voix devant le fait du prince et à quand les lettres de cachet ?. Je l’ai écrit il y a quelques semaines, nous sommes dans une dictature et seul le parti à droit à la parole. Et vous faites des milliers de kilomètres pour donner des leçons aux peuples d’Afrique !! Quel don de vous-même fait au monde !!! Les bras m’en tombent…..

Dans l'attente de vos réponses, je vous prie d'accepter l'expression de mes hommages respectueux.

 

Preuve d’envoi

Merci de votre message,
Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.


Présidence de la République,
Le 14 octobre 2012

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